spleen de la génération y
2016


J’ai du mal à me projeter. Pas d’avenir, comme le martelaient les punks dans les années 70 : précarité, chômage, crise du logement, changement climatique. Mon avenir a pour horizon la fin de mes études, elle-même assez vague. Certains de mes amis travaillent, la plupart sont encore étudiants, ils accumulent les formations, vivent de petits boulots et de l’aide de leurs parents, ils voyagent.